Petite reflexion ce matin à l’occasion de l’Hadopi 2 concernant les mesures de précaution associées à l’HADOPI, vous savez, je veux parler de ce logiciel que vous allez pouvoir installer sur votre PC pour prouver que vous n’êtes pas l’auteur des téléchargement illégaux… D’un point de vue de néophite, j’oserais presque dire de politique, cela pourrait tenir debout : on vous accuse, vous sortez les logs et vous êtes disculpés ou non… Seulement d’un poitn de vu technique il en est tout autre.
Le seul point captant toute l’information est le point d’accès wifi, la “box” comme on dit. Hors il n’est pas prevu que le logiciel soit installé ici et par ailleurs l’espace de stockage des log rendrait l’équipement bien plus couteux. Par ailleurs la diffusion de ce “spyware” dans tous les equipements réseaux (tout le monde n’utilisepas des box d’operateurs mais aussi des modem d’autres marque) n’est pas simple à envisager. C’est donc au niveau de chaque PC qu’un soft doit être installé. La seule preuve que le logiciel pourra ainsi apporter et que le pirate n’a pas agit depuis le PC en question (et encore, je passe sur les techniques de virtualisation) et d’aucune façon que le propriétaire du dit PC est innocent.
Rien ne l’empeche, en effet, d’avoir un autre équipement pour le téléchargement, je donne quelques exemple : le vieux PC désuet mais suffisent à cet effet, un netbook, un téléphone portable relié au wifi familial, une console…. autant d’équipements sur lesquel, de toutes façon, Hadopi ne fournira pas de spyware et qui ne laisseront aucune trace visible depuis l’Internet
Je trouve interessant de constater que la solution de “protection” du citoyen, prévu pour le disculper, n’est en aucun cas une preuve de son inocence.
Si toutefois, comme je le ferai, le citoyen n’installe pas ce spyware Hadopi, mais est à même de fournir des logs complets et exhaustifs de ce qui sort de son reseau pour entrer sur l’internet (par de vrai moyen techniques, efficaces et reconnus dans un univers de sécurité professionnel), il ne pourra justifier de son innocence.
S’il vous plait messieurs les politiques, laisser la technique aux professionnels, sortons de l’ameteurisme technologique et idéologique.