EyeOs – le futur de l’informatique ?

EyeOs est ce que l’on pourrait appelé un OS riche en quelque sorte… sauf qu’il n’a pas grand chose à voir avec un OS. C’est en tout cas une application assurant la mise à disposition d’application, au travers d’un client léger, au sein d’une interface graphique semblable à celle des systèmes d’exploitation usuels.

EyesOs est plus un demonstrateur qu’un outil réellement utilisable. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un bel exemple des capacités liées aux technologies Ajax / Web2. D’un look & feel très proche de ce que propose meebo, EyesOs permet a un utilisateur identifié par un login / mdp d’accéder à un ensembles d’outils basiques tels qu’un calendrier, un traitement de texte simpliste …. le tout réunit dans une interface similaire aux gestionnaires de fenêtre de windows ou mac os X.

Ce qu’il y a d’intéressant :

  • Le menu d’accès aux applications au look mac-os, le choix de différents look & feel (dont mac-os X)
  • La possibilité de lancer plusieurs “application” en même temps
  • Manipuler ces applications comme on manipule des applications sur un système de gestion de fenêtre classique
  • Le fait que des applications hétérogènes cohabitent au sein de la même page web

On est encore loin du système d’exploitation intégré au client léger d’autant que l’on ne parle pas d’ordonnancement de tâches ni même de processus. Mais c’est un démonstrateur intéressant.

Il me semble que l’étape majeure qu’il reste à franchir est de standardiser sur ce type de portail des interfaces permettant à des applications tierces d’être intégrées ; le parc applicatif ainsi mis à disposition pourrait permettre de rendre ces systèmes plus attractifs.

Toutefois, quel intérêt y trouverons nous hors mis la prouesse technique ? C’est en quelque sorte une réinvention du terminal X, quelque couches logicielles en plus non ?

Nouveau passeport biométrique

Il est beau ! Un peu comme l’ancien, mais en bien mieux puisqu’il contient un puce contenant certaines informations comme mon nom, prénom, adresse, sexe, date et lieu de naissance mais aussi ma photo.

Alors je me pose (légitimement) la question suivante : Qui peut accéder à ces informations et à quelle distance ? A partir du moment où tous les aéroport de France et de navarre peuvent récupérer ces information, je considère qu’elles sont publique… reste à savoir à quelle distance elles peuvent être lues et là, j’ai peur qu’avec quelque moyens ad-hoc celle-ci puisse s’exprimer en mètres. Auquel cas je me pose la question suivante : quelle liberté me reste-t-il de manisfester par exemple sans être automatiquement identifié ?!?

Vous allez voir qu’en 2010 demander son n° de téléphone à une fille va être has-been !!

Opensuse 10.2, le test

Comme d’habitude, je mirror les installs sur mon réseau local ce qui me permet d’être pénard pour les install suivantes; rien de nouveau là dessus sauf qu’une nouvelle fois il faut faire le tri pour le pas récupérer 30Go incluant des versions ppc qui ne me sont pas utile. Tout va bien si ce n’est la ligne wget un peu longue mais bon on aime ou on aime pas ;o).
Ensuite, je suis fdonc parti sur une install NFS et pour info, comme je ne souhaite pas trop m’embéter je réalise l’install dans une machine virtuelle VMWare, le tout tournant sous une Linux Suse 10.0. Au passage vive VMWare.. magnifique outil !

Gravage du CD de boot (70 Mo) ; config réseau détectée tout seul, config de l’install via NFS… tout va bien ! un sacré + puisqu’en 10.0 je n’ai jamais rèussi à installer en NFS et j’avais été contraint de graver les 7 cd !!!
Coté installeur YAST, rien de très nouveau, c’est propre et toujours assez simple. J’ai choisi une install par défaut KDE pour ne pas trop me compliquer la vie dans mes tests. Je ne comprends pas trop pourquoi le swap est installé sur la première partition, mais à part ce point ca va ; l’install KDE par défaut fait environ 2Go et YAST s’occupe de tout.

Comme d’habitude il ne faudra pas s’attendre à trouver les packages bien utiles comme java, acrobat reader les codec mp3 et autre … La distribution est 100% GPL et ne viole pas de breuvet logiciel. Dans les liens associés à cet article vous trouverez donc deux repository contenant les packages nécessaire pour tout cela. Le principal problème que je trouve à ca est que la mise à jour des patch de sécurité pour ces élément externes ajoutés n’est pas garantie. PackMap fait des efforts pour les mise à jour mais Suse Watcher ne les prend pas en compte et il n’y a aucun angagement. Bref mieux vaut ne pas les utiliser quand on peut éviter.

Après un peu plus d’utilisation et de déploiement sur differentes machines, j’ai trouvé à cette distribution pas mal de plus et un peu de contre. Coté plus, il y a la touche graphique, toujours mieux, la convivialité elle aussi toujours en progrès. Ce sont de très bonne choses. J’ai pu expérimenté Xen et quelques machines virtuelles. Super ! Bon, bien sure quelques deconvenues, surtout liées au noyau, peut etre opensuse a-t-elle voulue se doter d’un noyau trop récent ?!? n’empeche que le driver de ma ralink n’est pas supporté alors qu’en 10.0 il fonctionnait à merveille et que mes tentative pour utiliser un driver construit par mes soin et malgrès de nombreux post à ce sujet sur le net, n’ont abouti à rien.

J’ai rencontré pas mal de déconvenues avec mon portable (Del L400) :

  • Support de l’APM très moyen, les ventillos ne se declenchent pas et le cpu à finit en coupure thermique… assez desagreable
  • Détection anormal de sélection du bouton “sleep” (il n’y en a pas” qui conduit le système à rebooter sans-cesse en se mettant en “suspend-on-disk”). Ce qui se corrige simplement en modifiant l’evenement associé dans le fichier /etc/sysconfig/powersave/event
  • Pas de support de l’intel speedstep, ni des sensors

A part ca, une fois bien paramétré, le suspend-on-disk c’est du bonheur ! malgrès tout, j’ai fini par reinstallé une version 10 sur le portable pour eviter les déconvenues thermiques…
Coté installation serveur de developpement, tomcat, apache, eclipse sont bien packagés, je ne comprend pas trop la nouvelle organisation des répertoires pour ses applications, la version précédente avec tout dans le /opt me semblait plus simple même si il est vrai qu’elle etait peut etre moins standard.

A part ca je n’ai pas réussi à percer tous les mystères de la wallet à mot de passe utilisée pour le wlan et me demandant de saisir un mot de passe pour me connecter au réseau… alors qu’avec un init-level 3 ca se connecte tout seul… etrange ; comme la grande question subsidiaire ?!? comment change-t-on le mot de passe de sa wallet ?!? à creuser pour ma part.
Bref, quand j’aurai réussi à comprendre comment faire la mise à jour des packages (oui ca aussi ca a changé mais c’est pas clair non plus), je pourrai voir s’il y a eu des correctifs de faits par rapport aux problèmes évoqués plus haut et peut-être y reviendrai-je sur mon portable.

Vivement la 10.2… mais en tout cas, tout ca devient vraiment beau ;o)

Arnaque au renouvellement de nom de domaine

Après un petit bla bla incompréhéensible pour un néophite franchouillard mais pourtant très clair concernant le choix du registar différent pour le renouvellement, on n’hésites pas à vous proposer un renouvellement à un prix défiant toute concurence: 2 fois plus cher que le prix du marché, rien que ça !

Bref, ca a l’air bien officiel ce Domain Registry of América, même si c’est londonien, mais il n’y a rien d’autre à dire que de dénoncer cette politique commerciale qui joue sur la nouveauté de l’internet et l’usage de la langue anglaise pour vous faire payer au double du prix un service pour lequel vous avez dejà un marchant.
Par ailleurs, ce que ne dit pas cette lettre, c’est que tous les services d’hébergements que vous aviez pour votre site seront perdu, bref de quoi se retrouver avec un coquille vide et 6 mois de démarche pour retrouver son site opérationnel.
Au passage, le prix en ligne sont trois fois plus cher que l’offre normale, alors on a vraiment de la chance de cette belle promo LOL ! A mettre à la poubelle illico-presto !

Mes amis journalistes s’exprimant sur la technologie

Un thème d’actualité avec un équipement très important en France et les risque que chacun encours quant à la sécuritée de ses données personnelles. Bref, c’était à mon avis un reportage qui a du sens et une bonne idée d’in – formation du téléspectateur.
Malheureusement, cet élan de technophilie s’est finie, comme toujours, droit dans le mur entre journaliste incompétents et copain qui s’y connais en informatique, interviewé pour donner le mauvais conseil. Bref la honte !

Ce que l’on en retient : tous les réseaux sont pas défaut ouvert et il faut vous protéger avec un clef magique : la clef WEP. Tous vos disques sur sont accessible par tout le monde sinon !

Ce que n’ont pas compris les journalistes :

  • Un ordinateur ne partage pas son disque dur par défaut, le risque n’est donc pas aussi grand que l’on veuille le faire entendre
  • Les installations classiques ne sont plus ouvertes depuis bien longtemps, toutefois il est vrai qu’il faut faire très attention à celà sans quoi le réseaux est utilisable par n’importe qui
  • Celà fait maintenant 2 à 3 ans que le WEP est has-been, une clef 128 bits est crackée par attaque active en moind d’une heure ; par attaque passive (simple écoute) en moins d’une semaine

Alors s’il y a deux conseils à donner aux Internautes : choisir tout d’abord du WPA et uniquement du WPA pour encrypter les communications, solution non 100% fiable mais actuellement très correcte. Et ensuite qui n’a rien à voir, mais serait utile : ne pas tous prendre le canal 1 donné par défaut lors de l’installation, ca ne changera pas grand chose à la sécurité, mais coté performance, c’est la cata.

Quant aux entreprises, la règle est simple : considérer un accès Wifi comme un accès depuis Internet ! Utiliser pour l’accès des protocole type IPSEC et pas de sécurité de niveaux 2 (WPA ou WEP) dont les clefs partagées ne changement pas assez souvent et doivent être largement diffusées. Ces solutions ne doivent être utilisées qu’en complément d’un système sécurisé à identification individuelle.

Enfin c’est mon avis !

Dernier point : ne regardez plus les emissions de “vulgarisation” de l’informatique à la TV : c’est bidon !

Mise à jour … Effet sans lien ou peut-être … je ne sais pas, alors que de chez moi je captais pas loin de 10 réseaux Wifi ; quelque jours après cette diffusion et une série de mise à jour de live-box plus tard, 90% ont disparu. Réduction de puissance d’émission ?!? En tout cas une petite prise de conscience semble-t-il !

DAVDSI

Bon, tout d’abord, je pense que cette loi a du bon, du moins par rapport à la licence globale : je ne vois pas en effet pour quel raison l’on devrait tous payer une licence, y compris si l’on ne télécharge pas… comme nous le faisons sur les CD. Ceci évite par le fait une licence sur le téléchargement ou l’upload qui reviendrait à ce que je paye des auteurs compositeurs que je n’écoute pas pour vous diffuser ces quelques lignes sur ce site !
Ce système reviendrai à ce que je dénonce dans la taxe sur la copie privée à savoir que l’enregistrement de données resultant d’un travail bénévol (comme l’est une distribution GNU / Linux par exemple) se traduise en un dont auprès d’artistes déjà riche et qui ne font pas grand chose gratuitement. Bref c’est imoral. Etendre ce système aux connexion internet revient à payer des droits d’auteur à d’autre sur mes emails, les articles que je met à disposition au travers de ce site, mes cours… bref ma propre oeuvre.

Enfin, heureusement cette nouvelle loi ne va pas en ce sens et c’est une bonne chose. La lois DADVSI nous promet donc des prunes sur mesures pour les méchants pirate voleurs de droit d’auteur, pour peu qu’ils soient pris sur le fait. Alors, ma question est, comment prouve-t-on que l’internaute est fautif ??

  • On condamne tous les utilisateurs de P2P : seul hic, le P2P, même s’il est associé aux mp3 et divx sert aussi de système d’echange de distributions linux par exemple … ca ne marche donc pas
  • On met des fichiers à disposition et l’on attend que les Internautes les téléchargent pour les pieger. Pourquoi pas, mais la mise a disposition est un délit, à partir de celà ca pose un problème. Par ailleurs, il sera difficile de prouver que l’Internaute savait ce qu’il téléchargait puisque le nom n’a que peu de valeur dans le domaine du P2P. Et par ailleurs, les reseaux type freenet ont résolu se problème depuis longtemps : tout fichier est copié en diférent point du réseaux et téléchargé depuis ces points sans que celui qui héberge le fichier n’ai la moindre idée de l’avoir … bref, pagaille juridique en perspective.
  • Enfin, il est toujours possible de mettre des sondes sur le réseau pour analyser tout ce qui passe … bonjour les libertés publiques

Bref, la loi est juste… mais juste inaplicable de façon égalitaire, ca restera sans doute un piège à con qui attrapera dans ses filets quelques internautes égarés.

Ca c’était pour le coté téléchargement, pour ce qui est de la mise à disposition, c’est autre chose : il est en effet plus simple de savoir qui met quoi sur le réseau P2P classique, mais comme je l’ai dit les solutions rendant tout ceci anonyme existent dejà. Et de toute façon, la loi Française s’arrêtera aux limites de nos frontières, la musique est internationnale, les films souvent issus d’autres pays francophone. Je ne m’attends pas vraiment à une rarification de ce que l’on trouvera sur Internet.

Enfin, il y a les auteurs de logiciels de P2P à enfermer immédiatement, ces PIRATES, Ces HACKERS (messieurs, le hacker n’est pas un hors la loi mais au contraire un gars bien qui veille à notre sécurité et fait progresser l’informatique en général …). Bref, tout ces gens qu’il faut arrêter. A commencer pas Skype, voix sur IP en P2P par exemple… les exemples sont nombreux ..; où comment dire que la meilleur arme contre la copie serait tout simplement de supprimer les ordinateurs… L’idée a raison d’exister mais son existance n’a aucun sens, la jurisprudence s’en rendra sans doute compte : l’usage malveillant d’un outil ne rend pas son concepteur responsable. Je m’explique, on ne poursuit pas un armurié donc l’un des produit à bléssé une personne mais bien celui qui s’en est servi.

La dernière phase de cette loi concerne les DRMs, ces petits bouts de code permettant de vous autoriser à accéder à la musique ou au film que vous venez d’acheter. Ils représentent de multiples risques : vous tracer et suivre ainsi l’usage que vous faite de l’oeuvre : qui écoute quoi, à quelle heure … Vous écoutez Marylin Manson le matin au reveil … Ne seriez vous pas un tueur psychopat en puissance ? si en plus vous avez regardé tueur né dans les 5 dernères années alors gaffe !
Mais il n’y a pas que celà, avec les DRM, ne pourront lire vos film / musique que des lecteurs autorisés, Linuxien, Macistes, attention, si le grand marché ne vous reconnait pas comme un cible potencielle, vous voila menacé par la fracture culturelle !! Certe la loi indique que vous avez le droit de contourner le système si vous ne pouvez faire autrement (il me semble). Que cela signifie-t-il si je n’ai pas installé les outils adéquats ou s’ils n’existent pas …. compliqué à mettre en oeuvre d’autant que dans tous les cas on risque une amende pour avoir regardé un DVD que l’on a acheté… fort non ?

Alors que faire ? Franchement je ne sais pas trop, mais malgrès toutes ces questions en suspent et le fait que je reste très dubitatif sur la mise en oeuvre, il me semble que le compromis choisi est pas mal… DRM en trop, car si les lois précédentes sont appliquées les DRM ne sont d’aucune utilitée.

Il me reste donc enfin une dernière question : maintenant que la copie est illicite, que le droit de copie privé est restreint et numériquement protégé, pourquoi continuons nous à payer la taxe sur la copie privée qui ne se justifiait que par les pertes (lol voir précédent article) duent au P2P.
Cette loi acquise, la taxe doit être remise en cause immédiatement ! Et je suis sûr d’une chose, dans ce cas, les grands perdant de DADVSI seraient enfin les Majors.

Lucca : une solution Ajax de réservation de salles

Lucca, une société Française propose une solution basée sur Ajax pour la réservation de salles de réunion. Là encore, la technologie est mise en valeur : descriptions dynamiques, saisie de rendez-vous graphique digne d’un client lourd ou riche !

Le site lucca.fr propose une démo de son application de réservation de ressources en mode connecté basée sur Ajax. La solution est plutôt esthétique avec un affichage dynamique des informations de la ressource de type tooltips et la présentation graphique des disponibilités. La technique Tooltip est d’ailleurs réutilisée un peu partout pour le zoom sur les réservation … solution plutôt propre, rapie et simple d’emploi.

Mais le plus intéressant concerne le module de réservation qui permet la sélection graphique d’un créneau horaire ; solution qui n’a pas grand chose à envier aux PalmDesktop et autres Outlook. Reste le prix … a mon gout un peu élevé même pour le niveau technique mis en oeuvre mais ce doit être le prix du marché.

 

En temps qu’utilisateur de solutions de ce type, basée sur lotus Notes, cet outil me semble vraiment plus ergonomique, l’ajax apporte une ergonomie d’utilisation indéniable et les temps de réponses sont parfait. L’utilisation de tooltips permet d’éviter le chargement d’une page lors de la visualisation détaillée des réservations d’un salle, c’est super. Seul reproche : le chargement initial un peu long, je les soupçonne de charger toutes les informations de réservation lors de l’ouverture. Dans ce cas, Ajax aurait pu être utilisé pour ne charger les informations de réservation que lors du survol : c’est à dire lors de l’affichage du tooltips.

Encore un nouveau démonstrateur de qualité pour Ajax.