Configuration de la gestion dynamique de la rotation du ventilateur et sondes de température

J’en ai parlé hier suite à  la configuration de la gestion dynamique de la fréquence de fonctionnement pour transformer cette carte EPIA SN en une carte silencieuse, il va me faloir user d’un minimum de configuration… Si je résume ma problématique, on peut dire les choses ainsi :
Le bios ne permet pas de régler la fréquence, ainsi la carte démarre en mode consommation maximum et élévation de la température associée. Il y a bien moyen de régler la vitesse des ventilateurs pour faire taire la bête mais l’échauffement au boot et trop dangereux. Le mode dans lequel le bios se charge de la régulation serait très utile, mais une fois le noyau lancé, il ne fait plus rien. Bref, il n’y a pas beaucoup de solutions: il faut démarrer tout ventilateur en route.
C’est donc dans une seconde étape, une fois le kernel booté que l’on va pouvoir jouer avec la fréquence et la vitesse des ventilateurs, dès lors que ces éléments seront controlable par soft. Mon but est le suivant : reproduire l’asservissement des ventilateurs réalisé par le bios par l’emploi d’un logiciel lisant la température et pilotant la ventilation. Ce logiciel pourra en outre activer ou non la puissance maximum de la CPU en fonction du besoin utilisateur. Pour être plus clair : ma machine tourne 24/24, lorsque je ne suis pas devant je lui fait faire e gros calculs (en idle) ; pour cela une mode basse conso sans ventilo me semble très bien, si par contre, je commence à  consommer plus de x% de cpu hors idle et ce un certain temps, je souhaite que la CPU puisse délivrer le meilleur d’elle même… Tout ca n’est pas très novateur ca existe sur les portables depuis belle lurette (à  la gestion du nice près). Voila donc où je veux en venir … reste à  en voir les étapes

Je pars donc de ce lien qui va me permettre de mettre à  jour mon noyau pour supporter le pilotage du ventilo et des capteur de température (enfin j’espère). Pour ce qui est de la fréquence, il faut voir cet article sur le sujet.

D’après la doc il faut commencé par patcher le noyau pour lui permettre de supporter le vt1211, comme le patch est spécifique à  des ditributions autres que la Suse 10.3, il faut se faire le patch à  la mano … et là  pour l’instant, demi bonne nouvelle le VT1211 est intégré à  mon noyau, cependant le code est assez différent… et il semble que par défaut ca ne soit pas intégré à  mon noyau … la petite dépendence sur “EXPERIMENTAL” me rassure quand à  la faisabilité donc GO!!! pour un make xconfig Et là  ohhh déception !!! le vt1211 est bien présent, il est même compilé … Mais sur cette carte VIA EPIA SN … il n’y a pas de vt1211 pour le monitoring hardware, mais sans doute un autre chip non supporté !!!!

Bon, bref … pour l’instant c’est mort …. et j’avoue que ca m’ennuie fortement !! Heureusement, la solution n’a pas tardé à  venir … et cet article décrit tout cela …

Configuration de la gestion dynamique de la rotation du ventilateur et sondes de température

J’en ai parlé hier suite à  la configuration de la gestion dynamique de la fréquence de fonctionnement pour transformer cette carte EPIA SN en une carte silencieuse, il va me faloir user d’un minimum de configuration… Si je résume ma problématique, on peut dire les choses ainsi :
Le bios ne permet pas de régler la fréquence, ainsi la carte démarre en mode consommation maximum et élévation de la température associée. Il y a bien moyen de régler la vitesse des ventilateurs pour faire taire la bête mais l’échauffement au boot et trop dangereux. Le mode dans lequel le bios se charge de la régulation serait très utile, mais une fois le noyau lancé, il ne fait plus rien. Bref, il n’y a pas beaucoup de solutions: il faut démarrer tout ventilateur en route.
C’est donc dans une seconde étape, une fois le kernel booté que l’on va pouvoir jouer avec la fréquence et la vitesse des ventilateurs, dès lors que ces éléments seront controlable par soft. Mon but est le suivant : reproduire l’asservissement des ventilateurs réalisé par le bios par l’emploi d’un logiciel lisant la température et pilotant la ventilation. Ce logiciel pourra en outre activer ou non la puissance maximum de la CPU en fonction du besoin utilisateur. Pour être plus clair : ma machine tourne 24/24, lorsque je ne suis pas devant je lui fait faire e gros calculs (en idle) ; pour cela une mode basse conso sans ventilo me semble très bien, si par contre, je commence à  consommer plus de x% de cpu hors idle et ce un certain temps, je souhaite que la CPU puisse délivrer le meilleur d’elle même… Tout ca n’est pas très novateur ca existe sur les portables depuis belle lurette (à  la gestion du nice près). Voila donc où je veux en venir … reste à  en voir les étapes

Je pars donc de ce lien qui va me permettre de mettre à  jour mon noyau pour supporter le pilotage du ventilo et des capteur de température (enfin j’espère). Pour ce qui est de la fréquence, il faut voir cet article sur le sujet.

D’après la doc il faut commencé par patcher le noyau pour lui permettre de supporter le vt1211, comme le patch est spécifique à  des ditributions autres que la Suse 10.3, il faut se faire le patch à  la mano … et là  pour l’instant, demi bonne nouvelle le VT1211 est intégré à  mon noyau, cependant le code est assez différent… et il semble que par défaut ca ne soit pas intégré à  mon noyau … la petite dépendence sur “EXPERIMENTAL” me rassure quand à  la faisabilité donc GO!!! pour un make xconfig Et là  ohhh déception !!! le vt1211 est bien présent, il est même compilé … Mais sur cette carte VIA EPIA SN … il n’y a pas de vt1211 pour le monitoring hardware, mais sans doute un autre chip non supporté !!!!

Bon, bref … pour l’instant c’est mort …. et j’avoue que ca m’ennuie fortement !! Heureusement, la solution n’a pas tardé à  venir … et cet article décrit tout cela …

Configuration de la gestion dynamique de la fréquence du processeur dans le noyau

Suivant un article disponible ici tout est fourni pour permettre le support de cpu-freq…
Je dois donc installer les sources du noyau, le patcher, pour commencer, il faut aussi installer les RPM de gcc et de Make (grrrrrrrr ce n’est pas par défaut !! on est plus sous Linux ou quoi ?!?) bon passons !

Etape n°1 – récupérer la config du noyau courant pour le futur noyau par un petit make cloneconfig des familles.
Etape n°2 – patcher comme dans la doc, à  savoir :

  • décompresser l’archive kernel_e_powersaver_v…zip
  • aller dans le directory créé : cd kernel_e_powersaver
  • copier le fichier e_powersaver.c vers les sources de linux arch/i386/kernel/cpu/cpufreq/ en ayant pris soin de sauvegardé préalablement le fichier d’origine.
  • lancer la configuration du noyau make xconfig (a condition d’installer les lib qt de développement)
  • le noyau est alors modifié comme indiqué dans la documentation de référence (choix du modèle de processeur de type C7 et configuration de la gestion de la fréquence du CPU au niveau utilisateur.
  • le noyau est recompilé par la commande make puis make modules_install
  • copier les élements du nouveau noyau dans /boot (voir doc)
  • créer l’initrd (simplement en tapant mkinitrd)
  • créer la nouvelle entrée dans grub/menu.lst (comme dans la doc)

Apres un reboot sur le nouveau noyau, il faut charger le module modprobe e_powersaver puis il est possible de modifier la fréquence de fonctionnement du cpu en allant dans le répertoire /sys/devices/system/cpu/cpu0/cpufreq. Il sera alors possible de passer le cpu à  800 Mhz en envoyant echo 798096 > scaling_setspeed ou de revenir à  la frequence haute avec la valeur 1795716. J’ai pu vérifié le résultat avec un petit programme de calcul très simple, rien à  dire à  1800MHz ca va plus de 2 fois plus vite.Il reste à  voir si l’on ne peut pas avoir plus de valeur ou au moins forcer un 1G plutot que 800M…
Attention, les nombre donnés ci-dessus peuvent varier, il faut donc lire le fichier scaling_available_frequencies pour connaitre les bonne valeurs.

Du coup, pour que la manip soit complete, il faudrait arriver à  piloter le PWM des ventilo car le système géré par le bios n’a pas l’air de fonctionner au top une fois Linux démarré… et il serait alors possible de choisir un mode rapide avec ventilo et un mode traquilou… sans ventilo ! Ce qui va me conduire à  bricoler quelque chose autour de ce lien… à  suivre dans un prochain article …

Installation de la suse 10.3 sur un VIA EPIA SN 18000

Je ne connais pas encore la suse 10.3, c’est l’occasion de l’installer pour test avant la mise en place définitive prévue plus tard …. Cliquez sur “lire la suite” pour avoir tous les détails….

En général j’installe mes Suse depuis le réseau, mais la 10.3 n’est plus disponible que sous forme de CD d’installation dirait-on …. Je vais tenter un truc un peu particulier du fait que je souhaite utiliser une Compact-Flash comme disque dur et que quelques tests préliminaires s’imposent. La carte ne disposant que d’un seul connecteur PATA, n’ayant pas en rab de disque SATA, je vais donc installer la suse 10.3 sur un disque USB, ce qui ne semble pas poser de problèmes.
J’ai choisi une configuration plutôt par défaut en retirant les jeux et appArmor histoire de gagner un peu de place puisque les perf d’installation sur USB sont pas vraiment le top du top…. estimation 1h15 … Ah ! quand même ! ouf … passé les premiers packages 30 minutes suffisent … L’installation est l’occasion de jeter un oeil à  la monté en température de la carte mère lors de la décompression des RPM…. RAS ! température ambiante …
L’installation des rpm terminée, le système reboot tout seul, installation de GRUB faite, par défaut sur le HD principal (ma compact flash) ; la configuration du système peut commencer. Premier écran : choix du mot de passe root, avec la bonne idée d’avoir ajouté une zone pour tester le layout du clavier ! Le reste de la configuration est classique …
Les deux cartes réseaux sont reconnues en 100M et 1G … tout va bien jusqu’à  la configuration du hardware … après 2 minutes sur l’écran de YAST, celui-ci disparait et me renvoie sur la console… 2 minutes de plus et retour sous Yast !! ouf, il devait s’agit d’un test de configuration de la carte graphique ! Visiblement la partie graphique est correctement reconnue tout comme le chipset audio et le bluetooth meme si cette carte n’en a pas (lol)
Voilà  ! installation terminée et a première vue, tout semble fonctionner, c’est plutôt une très bonne nouvelle.
… sauf que …

Ben impossible d’atteindre le runlevel 5 et de lancer X … c’est balo ! allez, un petit coup de Yast pour se tenter une configuration plus light… Sax2 m’en proposant une qui n’a pas l’air mal (1024×768 – 16b au lieu de 24), c’est parti …. et me voila sous KDE. ouf !

Coté post-config, par défaut sensors-detect ne trouve rien sur cette carte et cpu. Par ailleurs, sans le cd d’add-on beaucoup de chose restent en anglais bien que le fraçais ait été sélectionné, mais pas de mauvaise surprise ce point était mentionné dès le début de l’installation.
Coté puissance (approche de base), parmi mes machines, le classement est le suivant:

  • mon Core 2 Duo 1,7G 2×4660 bogomips
  • mon P4 1,7G 4200 bogomips
  • la carte via epai SN 18000, 3593 bogomips pour 1795MHz
  • mon Athlon 1800+ @ 1.5G 3032 bogomips
  • mon Sempron @ 1.4G 2800 bogomips environ

Je vous ferai une série de tests comparatifs plus poussés sur ces machines très bientôt dans un futur article… je vais maintenant essayer de régler mon problème de Checksum CMOS …

Réception de la carte VIA EPIA SN18000

Ca y est, elle est arrivée !!! à  peine déballé et deja sous tension, rien à  redire c’est tout petit …. Première étape configurer le bios et tout d’abord regarder si le modèle 1.8G est capable de descendre à  1GHz pour arrêter le ventilateur de la carte mère…. après tout il n’y a pas plus de différence que cela entre les deux modèles.
Quelle déception !!! Les partie du bios que j’avais pu voir dans la doc sont en fait grisées et donc pas moyen de changer la fréquence ! Qu’à  cela ne tienne, une nouvelle version du bios est disponible …

L’aventure commence donc, je dis bien l’aventure, je suis plutôt habitué du flashage de bios, mais là , la bête est récalcitrante … Aucun outil pour flasher fourni avec la carte mère et aucun lien sur le site de support. On trouve le nouveau bios, mais pas l’outil de flashage.. C’est en plus un bios au rabais : pas d’EZ-Flash bien que ce soit un bios AMI. Qu’à  cela ne tienne, un petit tour chez AMI, téléchargement de l’outil qui va bien voir ici. L’outil ainsi que le bios sont copiés sur une clef USB (pas de connecteur pour lecteur de disquette sur cette carte mère), boot sous dos avec un view cd de Windows 98 SE2 (sisi) …. et zou ça flash… là  comme ça on dit “facile !” n’empêche que j’y suis depuis 1h ! A dernier détail, par défaut le jumper de protection contre l’écriture du bios est positionné du coup,il faut l’enlever avant flashage.
Déception, cette nouvelle version ne permet pas plus de baisser la fréquence du processeur … comment peut-on faire une carte de ce type, configurable soit en 1.8, soit en 1G mais pas l’un ou l’autre ?!? Bon, je verrai ce point plus tard … De toute façon voici un nouveau problème : “CMOS checksum error” depuis que j’ai flashé en version 2.01 … décidément que du bonheur… d’autant que je ne peux plus jouer sur la configuration des priorités de boot et je ne peux donc plus reflasher… comme il est toujours possible de démarrer avec la config par défaut, je vais donc installer un OS, après ça sera plus simple.

Ceci étant fait … après vérification de la pile CMOS (saviez vous qu’au testeur les CR2032 ont leur charge qui tombent même quand elles sont neuve … heureusement avec une neuve de coté je ne me suis pas avoir) apres un clear du CMOS, un reflashage du CMOS…. et toujours la même erreur, j’ai décidé de revenir en version 100 du bios…. résultat apres un passage dans le bios et une sauvegarde : plus de soucis avec le CMOS … intéressant … Pour apporter la preuve par l’absurde je vais donc reflasher en version 2.01 ; cette fois je vais essayer la ligne de commande suivante : afudos I1A00201.ROM /L2 /REBOOT … un petit tour dans le bios pour sauver la nouvelle configuration et cette fois TOUT VA BIEN !!! Sauvé je ne me voyais pas trop retourner la carte en Allemagne surtout apres l’avoir attendu aussi longtemps.
Il est à  noté qu’en version 100 du bios, il y a de gros problèmes avec les priorités de boot et le boot depuis un CD puisque je me suis retrouvé à  de nombreuse reprise à  booter sur mon HD alors qu’un CD bootable était présent et que ce média était celui par défaut. En version 2.01 je n’ai pas eu autant de soucis.

Me voila donc équipé d’une carte mère et d’un Linux installé … en environ 3:30, c’est correct, comme quoi, le via epia, n’est pas trop compliqué, j’ai vu largement pire avec des cartes pour core 2 duo …. Reste quelques tests de performance à  faire et toujours cette idée de couper le ventilateur …. J’ai d’ailleurs un peu joué avec les paramètres de configuration des PWM des ventillos, il est possible en mettant un Min Duty Cycle à  60 de couper le ventillo tant qu’une limite de température n’est pas atteinte, Le résultat n’est pas mal du tout, mais il est dommage de ne pas avoir de page de suivit des températures dans le bios pour constater le résultat, il semble en tout cas qu’un mauvais parametrage puisse faire planter le système. J’ai finalement opté pour un minimum à  100 correspondant à  1700 t/s environ avec une augmentation à  partir de 49°C et une vitesse maximum atteinte à  75°C. Le bruit est au final correct, reste donc toujours à  baisser la fréquence du CPU pour que le processeur reste froid.

Suivant un article disponible ici tout est fourni pour permettre le support de cpu-freq… Voir la suite sur un article à  suivre

enfin une petite galerie de photos de la carte :

Sous tous les angles:

En vue de dessous pour le lecteur de compact flash et le mini-pci:

Carte Graphique ou grille pain ?

l est bien dommage de constater que lorsque l’on essai de supprimer les ventilateurs de l’alimentation et de la carte mère, on se heurte au problème du ventilo de la carte graphique !!! Moi qui suis issu d’une époque où ce genre d’attribut n’existaient pas … moi qui suis malade en moins de 5 minutes devant un jeu en 3D et qui ne fera pas tourner plus que les 6 faces du cube d’un bureau 3D, je suis particulièrement affecté par la complexité à  trouver une carte graphique à  refroidissement passif comme ils disent.
En gros, le mieux est d’utiliser la carte intégré à  la carte mère, mais comme je l’ai déjà  exprimé, celle-ci est VGA, mais en plus elle ne supporte pas le dual-screen, hors, c’est un point important de mon cahier des charges. Voila pourquoi je suis parti en quête d’une carte PCI-Express, dual DVI et fan-less… Je n’aurai jamais imaginé que ca puisse être aussi compliqué et que cet élément me coûte aussi chère. En général, je me cantonne à  la carte à  30 euro de chez ATI ou autre, mais là , impossible. Bref, après avoir épuisé des dizaines de sites j’ai fini par retenir le modèle MSI RX2600PRO édition “noise-free” comme ils disent. Voilà  donc ce que j’ai commandé en ligne:

Une carte au format raisonnable avec ses deux sorties DVI, nickel … Pour le reste des spécification technique interne : mémoire, nombre de polygone moulinés à  la seconde et nombre de frame par seconde dans le dernier MMOPRG … vous aurez compris, je m’en tamponne complètement…
Voilà  donc ce que j’ai reçu :


Un grille pain donc !!!

Je me pose maintenant deux questions:

  • Est-ce que ce machin va passer sur ma carte mère ?
  • Est-ce que ce truc ne va pas faire chauffer tout l’ensemble outrageusement ?
  • Est-ce que je ne viens pas là  de multiplier par deux la consommation d’énergie de tout l’ensemble ?

Reste que la carte est là , je vais donc pouvoir répondre en partie à  ces questions rapidement.

A la recherche de la bonne solution

Ok, remplacer les ventilateur est le but à  atteindre, mais les chemins sont multiples et le cahier reste encore assez flou … Cet article relate le cheminement de ma réflexion sur le sujet, la conclusion est intimement liée à  mon besoin personnel assez spécifique et si vous cherchiez, lecteur, à  suivre ma démarche vous pourriez trouver d’autres solutions ou variantes plus simples et moins onéreuses.

Des machines peu bruyantes existent, je pense entre autre au portables par exemple. Cette catégorie, pour peu qu’on y mette un prix correct, est intéressantes, tant que l’on ne les sollicite pas trop. Pas de ventilation, des disques dur très discrets, du moins jusqu’à  ce qu’on lance une série de calculs un peu costauds, alors la ventilation se réveille et le voisinage avec… Bref, bien mais pas top.

J’ajoute à  cela que les portables ne sont pas conçus pour un fonctionnement de type PC de bureau et encore moins serveur, c’est à  dire qu’une utilisation 24/24 n’est pas vraiment conseillée. Le prix de la solution est autour des 1200 euros pour une machine de qualité suffisante. Reste que la connectique pour lui brancher clavier/souris/hp et écran rend la solution inesthétique et que l’utilisation de l’écran intégré n’est pas toujours la meilleure.

Une variante aux portables, intéressante à  étudier est le mac mini. Ce portable intégré dans un Desktop offre une grosse puissance (dual core intel à  2GHz) une très faible encombrement et un niveau de bruit particulièrement faible pour un prix très correct autour de 500 euros, moins de 1000 avec les options qui vont bien et un écran. Pas de soucis de connectique cette fois : pratiquement tout fonctionne en bluetooth. Solution miracle alors ? Pour ma part, pas du tout. Pourtant utilisateur de Mac portable et convaincu par la marque, le Mini souffre de manques cruciaux pour moi : l’impossibilité de brancher deux écrans, une gestion multi-utilisateurs bien moins évoluée que sous Linux (je veux avoir plusieurs sessions ouvertes en même temps) et un clavier qui a oublié depuis le début ce qu’était un programmeur… Le point le plus critique étant la gestion dual-screen inexistante et l’impossibilité d’étendre le système, ne serait-ce qu’en ajoutant une autre carte vidéo.
J’ai bien trouvé sur Internet une solution basée sur le dualHead2Go de Matrox, mais cette solution plutôt délicate à  se procurer, onéreuse qui plus est, ne semble exister qu’en VGA alors que le DVI s’est imposé depuis quelques années. Bref, solution vite oubliée.

Il y a encore la solution du calfeutrage de PC, solution qui consiste soit à  utiliser de très longs cà¢bles pour éloigner le PC de l’utilisateur ou à  mettre le PC dans une plus grosse boite, elle-même recouverte d’isolants phoniques… Ces bricolages ne ressemblent pas vraiment à  des solutions à  mon gout. Faire du bruit en offshore ne résout pas le problème de fond et calfeutrer la machine ne lui permet plus d’être correctement ventilée… autant arrêter les ventilateurs à  ce niveau.

Il reste enfin la solution d’utiliser des équipement fan-less. C’est donc cette solution que j’ai retenu. Il s’agit de composants qui vont avoir une consommation plus faible d’énergie et qui donc ne vont pas nécessiter de ventilation rester à  une température acceptable. Les premiers à  mettre se type de solutions sur le marché ont été VIA avec la série EPIA. Il existe toutefois d’autres solutions basées sur des processeurs Intel / AMD classique dans leur version mobile. Le principe repose sur l’utilisation des technologies de gravure du moment appliqués à  des processeurs moins rapides et plus simples. Ainsi les alors que les Intel affichent 4GHz, les epia n’annonçaient que 800 Mhz. Maintenant que tout le monde est en dual core, le dernier Via n’a qu’une seule unité de traitement mais monte à  1.8Ghz en refroidissement actif. 1Ghz en refroidissement passif. De fait, à  1Ghz, plus besoin de ventiler le processeur et par sa faible consommation d’énergie, plus besoin non plus de ventiler l’alimentation …

1GHz est-ce une solution viable ? Bonne question à  laquelle je ne pourrai vous répondre tout de suite et c’est la raison pour laquelle j’ai opté pour la version 1.8Ghz abaissable à  1GHz. En première approche, je répondrai que oui car mon usage est Internet, mail et programmation. Je ne demande pas plus à  ma machine : les jeux qui sont très consommateurs ne m’intéressent pas, le traitement vidéo ne fait pas parti de mes hobbies et mes talent de dessinateur m’empêchent de prétendre à  un usage intensif du traitement d’images…. bref 1GHz, c’est plutôt pas mal… mais nous en reparlerons sans doute.

Vous connaissez la solution, voyons maintenant plus en détails les composants retenus.

Choix de la carte mère

Dans un système fan-less de type VIA, le principal est la carte mère puisque ce composant comprend à  peu près tout. Pas de cahier des charges précis là  dessus, je dirais simplement, le plus complet possible !

Le site de via vous présentent l’ensemble des modèles. Mon choix se portera sur un format mini-itx pour sa compacité. La série EX offre des solutions entre 1-1.2Ghz en refroidissement passif et 1.5G avec ventilation mais elles ne supportent que 1Go de mémoire, ce qui est bien mais pas top … Il en va de même pour les série CN ou SP (elles moins performantes 800/1.3G) Ensuite on tombe dans les carte plus anciennes ou vraiment moins performantes, plus adaptées à  des applications embarquées de type routeurs, nas ….
La carte qui a donc retenu mon attention est une série SN, ces cartes offrent une fréquence de fonctionnement allant jusqu’à  1.8GHz en mode refroidissement actif et 1GHz en passif, mais elles offrent surtout un support jusqu’à  4Go de mémoire.

Outre ces points précis, les interfaces offertes par la carte sont intéressantes :

  • slot pci express permettant l’ajout d’une carte vidéo performante
  • slot compact flash permettant d’utiliser ce type de support plutot qu’un disque dur
  • Ethernet Gigabit
  • Ethernet 10/100 (oui il y a deux port Ethernet)
  • 4 port SATA
  • 1 port IDE
  • Carte video intégrée avec sortie VGA (DVI aurait été préférable)

La carte est prévue pour l’embarqué on trouvera d’autres extensions beaucoup plus exotiques allant des entrées sorties tout ou rien à  quelques bus inhabituel dans un PC. La carte intègre aussi 2 ports série, périphérique devenu bien rare en 2007.
Une extension DVI existe chez via, mais au prix de 40 euros, elle ne se justifiera pas trop par rapport à  l’achat d’une carte en PCI express, sauf si bien sûr vous visez une solution plus économe en énergie ou encore si vous utilisez à  autre chose le pci express.

La carte VIA EPIA SN18000G / VIA EPIA SN10000EG dont tous les détails sont ici coute dans les 250 euros. Il semble qu’elle soit un peu compliquée à  trouver, mais pour ma part je la fait venir d’Allemagne. Comme nous l’avons vu, cette carte comprenant a peu près tout, le tarif est correct même s’il est vrai que le reste de la gamme Epia est plutot autour des 150 euros.