Un appel à expérimentation vient d’être publié par l’Hadopi concernant les logiciels de sécurisation, arlésienne que le texte prévoit dès l’origine mais qui depuis plus de deux ans ne débouche sur rien. Cet appel est une sorte de demi aveux d’échec d’une idée politique qui comme je l’ai déjà évoqué ne repose sur aucun fondement technique.
Un premier projet envisageait de mettre le module au sein de la box, comme je l’envisageait dans mon article de 2009, solution que je ne jugeai pas faisable pour des raisons de couts et de standardisation, d’une part, mais aussi de par le fait qu’elle ne prouve aucunement de l’innocence de qui que ce soit dans la majeure partie des cas. Le nouveau projet envisage donc l’utilisation de composant interne au réseau, distribué sous forme d’un logiciel à installé. Voila en gros le cahier des charges de l’Hadopi en manque d’idées.
Voici maintenant en quoi il ne sera jamais possible de prétendre de l’innocence ou de la culpabilité d’un personne avec un tel produits, ni même, ce qui pourrait être acceptable, de la bonne foi du prévenu :